Un peu de pub, c'est mérité...

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[Freedo]

J'ai eu vent de cette "fumeuse" soirée, mon cher ami. Content de ne pas y être allé. Une question cependant me revient sans cesse en tête : "Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère ?" Rollmops est un magazine fait pour les fans de rock et de bonne musique (restons dans la généralité et ne froissons personne). Je pense que l'endroit était mal choisi (c'est peut-être un bon endroit ; personnelement, je n'ai jamais mis les pieds dans cet établissement ; je crois que cela ne risque pas de changer). Nous sommes des gens du peuple -du bas peuple si j'en crois le précédent commentaire. Malgré nos bonnes intentions, notre gentillesse, notre politesse (oui ! chez Rollmops, nous sommes tous très polis et très amicaux. Cependant, nous sommes aux yeux d'une grande majorité de nos congénères que des "jean-foutre", des paresseux, des oisifs, des morpions, etc) Rollmops a pris une claque dans sa grande gueule ! Et par une bande de p'tits bourgeois qui bougent leur cul sur des rythmes qui ne nous parlent pas, dans un endroit qui ne nous parle pas, dans un milieu (pseudo-Fashion-Victime-de la mode-j'me la pète à mort) qui ne nous parle pas vu que tout cet ensemble... n'est pas notre milieu (disons les choses clairement). Dorénavant, il faudra garder en tête "ne mélangeons pas les torchons et les serviettes". Je suis un torchon, un souillon, une pôv' tâche et j'en suis fier. Je te jure, cher ami, que je ne cherche aucunement à me mêler aux serviettes. Même les plus belles ! Parce que des fois (comme dans ce cas-là), tu t'aperçois que ce genre de serviettes tient quand même plus de la serviette hygiènique (bonne à jeter, cela va de soit !). A bon entendeur ! Je te salue bien bas, cher camarade, collègue, ami dessinateur. FREEDO.
p-s : ROLLMOPS vaincra grâce à l'encre de Chine et le musique rock !!!

[fleur des pois]

"(...)
Hung secoua la tête :
-Vous vous faites beaucoup d'illusions. Le secrétaire provincial n'a pas de temps à perdre pour des gens de notre acabit. Le premier mandarin de la province s'intéresse à des questions autrement importantes.
Vous souvenez-vous de ce que disait le professeur Han sur la condition des artistes à l'époque féodale? Dans cette société hiérarchisée avec ses quatre classes - les mandarins, les paysans, les artisans, les commerçants - les artistes sont classés en bas de l'échelle, juste au-dessus des mendiants.
Espérez-vous que notre société soit plus progressiste que celle-là? Non, c'est la même, avec d'autres habits."

extrait de Myosotis de Duong Thu Huong, 1998 (Viet Nam)